Moi vouloir être chat

En ce moment le matin, j'ai envie d'être un chat. Pour dormir 20/24h, manger, avoir des calins et puis aussi avoir la paix puisque je dormirai beaucoup.

J'aimerai bien être un chat trop fripon et aux yeux égyptiens comme mon chouchou

et pouvoir faire des actions géniales toute seule comme ça

ou ça

et personne ne me dirait rien.

Je vais cramer l'écureuil

Non, malheur, je ne parle pas des jolis écureuils que l'on croise dans la vraie nature. Je parle de l'écureuil, celui qu'on voit sur des enseignes ou à la télé. Celui qui fait rien que d'essayer de nous apitoyer (parce que les gens de la comm' pensent que les enfants ou les animaux, ça marche à tous les coups). Sauf qu'il faut peut-être pas nous prendre pour des lapins nés de 3 semaines, non plus. 


Quand ta banque c'est pas ta voisine de pallier, c'est pas gagné. Parce qu'elle a des horaires trop bien, du genre 9h-12h, 14-17h. Easy.


Pour appeler ta banque, il faut faire un numéro payant en 0820. Du coup, tu cherches les sites web qui te permettent de retrouver le n° du fixe, non payant. Et là, tu vois que ces sites ont été fermés, comme c'est bizarre.


Ensuite, tu tapes sur toutes les touches de ton clavier super vite pour demander à la dame automatique de bien vouloir te passer un être humain (si tant est que cela soit possible). Puis tu attends. 


Ce que je préfère, c'est les moments de suspense quand la musique d'attente s'arrête... t'es pendu au téléphone, ta langue pend aussi parce que t'en peux plus, t'es prêt à dégainer, à déverser ce que t'as sur le coeur et puis en fait non. Ah ben non, l'écureuil il avait pas envie finalement ! 
Alors on te remet la musique du début. Et on te refait le coup plusieurs fois. Comme ça ton taux d'agressivité monte en flèche (maintenant que j'y pense, je me dis que le conseiller fait bien de ne pas répondre).


Suite à ces montées d'adrénaline, la voix revient pour te dire qu'après réflexion, les lignes sont occupées, il faut raccrocher maintenant madame, merci, retentez votre chance plus tard, aurevoir. 
Alors moi j'ai essayé de la jouer finaude : je suis restée en ligne, et oui (je fais des trucs de malade c'est dingue). Je me suis dit que c'était peut-être pour faire un tri sélectif. Les gens vont écouter la voix et raccrocher, trop des moutons mais moi, je m'en fou, je reste ! 
Et bien non pardi, on te raccroche au nez. Et là, t'as l'air encore plus con de ne pas avoir raccroché avant la voix. Je vous promets, c'est plutôt humiliant de se faire avoir par la voix.
Et ce sentiment de te faire enfumer cordialement, j'adore ça aussi.


Donc au final, ma CB est KO, ma banque se sert dans mon compte un fric monstrueux tous les mois sans aucune explication acceptable ni information de ma personne au préalable.
Pour la petite anecdote, je me retrouve au supermarché avec mon caddie plein, ma caisse étant l'unique caisse ouverte du magasin à cette heure là, vous pensez bien, c'était sympa.
Une file d'attente longue qui me regarde :  "rrhaaaannn elle a plus d'argent, rholola quand même...".
Et c'est super drôle car dans ces moments là, les gens sont gênés à ta place. Alors moi, j'imaginais ce qu'ils pensaient dans leur tête. Ça m'a fait sourire. Bref.


Du coup, je ne vois plus qu'une solution : prendre un jour de congé pour rendre visite à l'écureuil et lui demander d'aller sucer des glands ailleurs que dans mes affaires. 
Le problème : les autres banques, écureuil ou pas, sont toutes les mêmes. 
Autre issue : se payer un coffre fort et un chien qui fait peur.

N'importe quoi

Si je vous parle de jalousie, c'est parce qu'une amie m'a ouvert les yeux dernièrement. Elle m'a dit quelque chose que l'on devrait écrire dans la Constitution des relations humaines. Elle me raconte une scène qu'elle a faite à son MDM (Mec Du Moment) à cause d'une autre fille.
Forcément, je la provoque : "Dis donc, t'en pince pas un peu pour lui ? Tu es jalouse ! Nananère !" Et elle me répond : "N'importe quoi ! Je ne suis pas jalouse, je suis juste fière". Elle m'a cloué le bec. Du coup, je suis allée chercher la définition de jalousie dans le dictionnaire parce que moi j'étais un peu perdue, vous comprenez.

Voici le résultat de mes investigations :

'Déf 1 > Persienne à volets mobiles permettant de laisser passer plus ou moins la lumière.' (vous en conviendrez, cela ne fait pas avancer notre affaire)

'Déf 2 > Sentiment d'envie à l'égard de quelqu'un qui possède ce que l'on n'a pas ou ce que l'on voudrait avoir.' (il dit qu'il voit pas le rapport)

'Déf 3 > Amour exclusif.' (WTF ??)

Afin d'approfondir mon étude, je suis allée lire la définition des psys... mais ça m'a fait tellement flipper que je préfère oublier.

Donc en résumé, on passe très souvent pour des nanas jalouses alors qu'en fait, nous sommes juste des femmes fières. Fallait le savoir.

Laisse toi faire

Funambule

L'impression de planer si haut que ma tête dépasse les nuages. C'est beau de voir ce soleil que je ne peux pas atteindre, je suis aveugle, je ne vois plus en bas.

Je suis un funambule sur un fil rouge trop fragile, je ne vois plus mes pieds. J'ai des vertiges d'ivresse et d'excitation. La peur de ne pas voir venir le bout ou même la chute assez tôt.

Je suis un funambule qui lutte contre le soleil et quand vient la nuit, je ne vois plus rien. Si ce n'est la vue de mon naufrage.

Le tic des coeurs

Je pensais que j'avais peur qu'on me laisse. A force de vouloir dire aux gens que je les aime. Si ça se trouve c'est moi qui ai peur de les laisser.

Arc en ciel

J'voudrais voir les couleurs

Montre moi les tiennes

Ma pluie et ton soleil

Les mélanger, un arc en ciel

Ton sourire a un goût de paradis

Déjà vu

Est-ce que ça vous le fait à vous ?

A petite échelle, c'est quelque chose qui se passe parfois à l'écoute d'une musique. Elle nous replonge dans le passé. On se souvient des émotions, des personnes autour, tout ça nous revient dans la figure.

Alors je veux bien mais des fois c'est plus long... ça fait le même effet sur tout un mois ou même une saison.

On ressent les mêmes sensations qu'une ou plusieurs années passées.

Au début, je pensais simplement que le fait de traverser une "période" faisait forcément écho à un moment du passé. Et que cela pouvait expliquer les souvenirs si intenses qu'on a l'impression de les vivre à nouveau.

Finalement, j'ai tourné la question dans l'autre sens. Et si c'était plutôt le fait de vivre le présent de la même façon que dans le passé ? Les mêmes odeurs, le même soleil, les mêmes endroits, et ce même sentiment intérieur ? La répétition d'un schéma que l'on connait et qui nous rassure d'une certaine manière ?

J'ai l'impression que ce n'est pas réel tout ça. Moi, ça me rend toute chose ce goût de déjà-vu.