3 nov. 2010

Garder, garder, garder... pour LE bon moment.

C'est vraiment quelque chose contre lequel je lutte.
Moi qui suis sans arrêt en train de répéter qu'il faut dire aux gens qu'on les aime parce que la vie est une salope et qu'elle est parfois trop courte... bizarrement, j'y arrive encore moins avec des choses futiles comme la bouffe ou du matériel. Ce qui est complètement hallucinant.


Peut-être que c'est lié à mon éducation (il y a tellement de réserves chez mes parents qu'on pourrait survivre pendant deux guerres mondiales) ou plutôt à ma fâcheuse tendance à croire que LE jour parfait va montrer le bout de son nez (ce qui ne veut rien dire, on est bien d'accord).

Le mois dernier, première victoire : je me suis ouverte une mini-bouteille de Montbazillac pour MOI toute seule. Je vous en avais d'ailleurs parlé
ici tellement ce sentiment de bonheur devait être partagé. Sauf qu'il y a encore du boulot. 
Par exemple, ce n'est pas comme si j'avais pleins de boîtes de foie gras dans mon placard qui s'entassaient (parce que tous les ans ma gentille maman m'en rapporte, et que tous les ans, je dois en jeter parce que même les boîtes, au bout d'un moment, ça se périme).
Ce n'est pas non plus comme si je me disais : "ah-non,-cette-bouteille-de-vin-ramenée-de-Florence-avec-la-forme-typique-chianti-la-bouteille-trop-trop-belle-je-la-garde-pour-le-repas-italien-que-je-ferai-à-un-amoureux-avec-les-supers-pâtes-fraîches-au-chianti-et-les-tomates-séchées-qui-viennent-d'Italie-aussi-ça-va-être-trop-bien-oulala".
#soupir# Je me fatigue aussi vous savez.

Bref, si je vous parle de tout ça, c'est parce que ce soir j'ai décidé de m'ouvrir une boîte de foie gras. Et surtout parce que je n'ai rien d'autre à manger.
C'est pas très intéressant mais moi, ça me fait plaisir. Et aussi parce que juste là, j'avais grand besoin de parler de choses totalement inutiles.

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